LE GRAND MUSEE DE L’AFRIQUE – ALGER

Après un concours international d’architecture, le bureau d’étude Readymade, géré par l’architecte algérien Nadir Tazdait a été sélectionné parmi les 11 propositions retenues pour faire naître ce musée, dont le maître d’ouvrage sera bien évidemment l’ARPC.
Si tout se passe comme prévu, les travaux devraient démarrer après six mois d’études. La durée des travaux est estimée entre 18 et 24 mois. Les travaux seront réalisés grâce à une enveloppe financière de 5 milliards de dinars. Ce « Grand musée d’Afrique » qui se situera à El Mohamadia, entre dans le cadre de l’opération d’aménagement de la baie d’Alger ainsi que dans le politique de mise à niveau des musées algériens.

Construit au milieu d’un jardin de 14 Ha, son architecture lui donne des formes et silhouettes changeantes en fonction du point de vue et des différentes heures de la journée. L’ensemble se compose principalement d’espaces d’exposition, d’Ateliers, d’un Auditorium et d’une partie plus centrale comprenant l’Accueil, une cafétéria et un restaurant. Il est destiné à accueillir et exposer les différentes formes d’Art Africain modernes et contemporains.

Le projet se situe en zone de forme sismicité, en bordure de la Mer Méditerranée. Le bâtiment (socle) en béton armé s’étend sur 4 niveaux en superstructure, avec sous-sol partiel. L’infrastructure sera réalisé avec des bétons spéciaux et cuvelée pour se protéger des eaux marines.

Trois ombrières en charpente métallique de dimensions exceptionnelles et de forme géométrique complexe viennent en surplomb du bâtiment.

Concept: Le Grand Musée de l’Afique est situé au coeur du site prestigieux de la Baie d’Alger. Implanté sur un terrain en remblai légèrement gagné sur la mer, le bâtiment s’inscrit dans un parallélépipède. Les façades porteuses du bâtment sont recouvertes d’un voile de béton blanc. Elles sont animées par un jeu de reliefs et de vides qui créent l’espace central.
L’agence Arte Charpentier Architectes a privilégié une approche contemporaine du musée de l’Afrique en réinterprétant les modèles d’organisation de l’espace africain. Le graphisme symbolisant l’art primitif introduit un jeu décoratif dans lequel viennent s’insérer des ouvertures contrôlées à l’air et à la lumière. Ce jeu est repris en incrustation ou en relief dans la façade du musée.
Le bâtiment s’élève comme un arbre jaillissant d’où germent civilisations, cultures et arts et reflètent la richesse et diversité de ses populations.

Le directeur de L’ARPC a tenu à souligner le fait que l’Algérie a été mandatée par l’Union Africaine pour abriter et mettre en place le musée qui constitue, selon l’UA un « grand accomplissement diplomatique ». Pour cela, L’ARPC a reçu l’assistance de l’UNESCO et du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM).

C’est fier de cet acquis culturel pour notre pays que M.Mohamed Djahiche, directeur du Musée des Arts Modernes d’Alger (MAMA) et consultant sur le projet du Grand Musée d’Afrique a affirmé que l’édifice sera « un musée vivant et conforme aux normes internationales actuelles ».

Rappelons que Mme Khalida Toumi, Ministre de la Culture, avait annoncé en janvier dernier la création de plusieurs musées nationaux à l’horizon 2020. On peut citer notamment le Grand musée de l’Afrique et le Musée Maritime d’Alger ainsi que des musées régionaux ce qui devrait porter à une bonne centaine, le nombre de musées dans l’Algerie

Prévu comme un chef-d’œuvre architectural, le musée sera construit au milieu d’un jardin de 14 hectares, contenant des espèces venant de toute l’Afrique. L’édifice ayant pour superficie 15 754 m², selon l’agence ecofin, aura des formes et silhouettes qui peuvent changer en fonction du point de vue et des différentes heures de la journée.

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